Les usagers habituels de la RN 19 dans le sens nord sud (de Bonneuil vers le Plateau Briard) le savent bien : la chaussée est pleine de trous, quelques-uns profonds et très dangereux, surtout pour les deux roues.
J’en ai photographié certains ce matin, en montant le long de la 19 mon vélo à la main.
Franchement, alors que les services de l’Etat sont au courant, on se demande pourquoi des réparations ne sont pas effectuées. Au-delà des roues ou suspensions abimées, faut-il attendre un accident grave, une chute de scooter ? Je pense que les cyclistes ne l’empruntent pas, pas à cause des trous, mais parce que la circulation très dense et la vitesse ralentie en montée à vélo en font une zone plus adaptée au suicide qu’à la circulation.







Alors bien sûr, on me dira que quand la déviation sera mise en service, il y aura moins de passage à cet endroit. C’est vrai, mais la voirie existera encore, et les usagers qui l’emprunteront prendront toujours autant de risques.
Et puis, bon, c’est un peu hors sujet, mais 180 millions d’euros, une énorme saignée dans notre belle forêt et quelques expropriations pour faire cette déviation et améliorer la circulation des voitures et des camions, je sais bien que c’était sans doute la moins mauvaise solution, mais c’est parce qu’on n’a pas pas assez développé les transports en commun et les circulations douces, trop laissé faire l’étalement urbain, pas assez donné à la province les moyens de se développer. Avec une miette de cet argent, on aurait pu boucher les trous depuis longtemps.