C’est fou !

Le référendum au Royaume Uni sur la sortie de l’Union Européenne a eu lieu le 23 juin 2016. Le brexit n’est  toujours pas effectif. C’est fou !

De nombreux internautes expliquent sans rire sur Facebook ou ailleurs que l’interdiction de réouverture des restaurants est une volonté délibérée du gouvernement de sacrifier définitivement ces commerces. C’est fou ! Je précise que j’aurais préféré qu’ils rouvrent aussi, avec des protocoles sanitaires que les restaurateurs savent mettre en place.

Des groupes affirment très sérieusement que la vaccination contre le Covid se fait dans le cadre d’un plan mondial pour éradiquer les pauvres. C’est fou !

D’autres (et les mêmes) prétendent que l’autre objectif des dirigeants est d’enrichir les labos pharmaceutiques. En fait, ce sera bien une des conséquences d’une vaccination de masse, mais prétendre que c’est un choix économique alors que d’autres solutions (naturelles, forcément naturelles) existent, c’est fou !

Des policiers chargés du maintien de l’ordre n’hésitent pas à matraquer et mettre en garde à vue des journalistes, à trainer des migrants dans leurs tentes de fortunes pour les faire partir (ou ?), de faire des croche-pied à des manifestants ou des migrants qui ne cherchent qu’à échapper aux matraques ou aux gaz lacrymogènes, c’est fou et insupportable !

Yannick Jadot, qui s’est imprudemment déclaré en faveur d’une vaccination obligatoire, est traité par les anti-vaccins, les anti-macron et les gardiens auto-déclarés des « libertés fondamentales de faire comme je veux » de traitre à la cause écologiste, de vendu aux grands labos, et « tu verras, on va te massacrer à la présidentielle »… C’est ouf !

Ça n’empêche qu’il aurait dû s’abstenir de répondre aussi vite à la question du journaliste. Çà n’empêche qu’il est bien possible que je préfèrerai un autre ou une autre candidat.e.

Ah tiens, au fait, je suis favorable à la vaccination obligatoire, mais seulement quand on aura du recul sur l’efficacité et l’absence d’effets secondaires graves des vaccins qui seront mis sur le marché. A titre personnel, je suis prêt à tester le premier vaccin un peu sérieux qui sera disponible. Je suis persuadé que le rapport bénéfice/risque est en faveur de la vaccination. Je sais aussi que le covid est une sale maladie qui fait des dégâts et qu’il faut tout faire pour s’en débarrasser.

Création d’une antenne boisséenne de « Mieux se Déplacer à Bicylette »

Voilà une excellente initiative d’un cycliste boisséen que je soutiens à fond :

« Vous avez peur de reprendre le vélo ou même vous êtes cycliste néophyte, vous êtes assidu ou vélotaffeur, nous avons tous et toutes des remarques, des propositions à faire en termes de pistes cyclables, voies partagées, arceaux de stationnement. Des nouveautés dans le code de la route ne bénéficient pas encore aux cyclistes à Boissy-Saint-Léger, tels que le sas vélo et le triangle « cédez le passage ». Apprendre à entretenir son vélo, faire des sorties de groupe sécurisées, ça vous tente ?

Alors, se rassembler, échanger nos expériences, convaincre de nouveaux usagers à se lancer à vélo pour leurs trajets courts, être force de proposition, agir pour un usage du vélo démocratique, sécurisé et respecté, ça vous tente ?

Contactez-moi par MP. Dès que nous serons assez nombreux, je vous proposerai une réunion pour créer une antenne « MDB, Mieux se Déplacer à Bicyclette » rattachée à l’association MDB Ile-de-France (https://mdb-idf.org/), elle-même membre de la très influente Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) https://www.fub.fr/.. Nous constituerons un bureau pour nous organiser localement. »

Covid 19 – Qui doit vivre, qui doit mourir ?

Liberté du plus grand nombre contre l’explosion des hôpitaux et des dizaines de milliers de morts à pleurer ?

J’ai lu l’appel de 200 avocats et juristes appelant « au déconfinement et à défendre la vie sous tous ses aspects ».

Oui, nos libertés individuelles sont bafouées. Oui, notre gouvernement édicte des règles qui varient trop, qui sont souvent en décalage avec le simple bon sens, qui sont contradictoires entre elles.

Mais le refus d’un trop grand nombre de Français d’appliquer les gestes barrières rend cet appel illusoire et dangereux.

Mais la tension dans les hôpitaux oblige à prendre des mesures coercitives sauf à attendre des professionnels de santé qu’ils disent qui doit vivre et qui doit mourir.

Cet appel est convaincant sur de nombreux aspects. Défense des libertés, la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité », et, évidemment, le confinement a des conséquences désastreuses sur les plans santé mentale et relations sociales notamment, sans même parler de l’économie.

Lorsque est souligné le fait que la moyenne d’âge des personnes décédées du fait du covid est de 84 ans, c’est une façon de dire qu’il vaut mieux prendre le risque de laisser mourir des personnes âgées plutôt que de créer des problèmes majeurs et durables à toute une population. Bon, ça s’entend comme argument. C’est brutal, mais pourquoi pas. On vote là-dessus ?

Cet appel dit aussi que la solution aurait été de mieux soutenir le secteur hospitalier ces six derniers mois, sauf que :

-La casse du service public de santé a commencé il y a bien longtemps (fin des années 1980 ?). Il est évidemment impossible de renverser la tendance en si peu de temps, de former des professionnels de santé, de construire des hôpitaux et de les équiper dans un délai aussi court alors qu’il faudrait sans doute pas loin de dix ans, à condition de dégager les ressources financières nécessaires, pour le faire. Quoi qu’il en soit, évidemment il faut lutter pour réparer cette casse et disposer d’un service hospitalier public à la hauteur des besoins de la population, avec des professionnels en nombre suffisant et correctement payés.

– On ne peut pas de toute façon dimensionner nos hôpitaux pour absorber des chocs sanitaires aussi violents. Créer 50.000 lits de réanimation, former le personnel qui ira avec, acheter et entretenir les équipements qui les entoureront. Bien sûr, des acrobaties incroyables et remarquables des acteurs de santé se font pour trouver des solutions institutionnelles ou bricolées pour limiter la casse, mais ça sera forcément avec des effets très limités.

Hors confinement, je ne vois pas d’autres solutions que le strict respect des gestes barrières lorsqu’on est en présence de personnes extérieures au cercle familial.

Mais c’est pour moi malheureusement évident que l’inconscience d’un trop grand nombre de personnes, ou qu’un refus du port du masque pour protester ou tout simplement par négligence ou par flemme, ne permettra pas ce strict respect.

Laissez vivre les chevreuils et les sangliers de Grosbois !

Photo Wikipédia reprise par Actu Val-de-Marne

Plusieurs journaux font état d’une décision préfectorale qui autorise des chasses de nuit dans la forêt de Grosbois pour abattre un grand nombre de chevreuils et de sangliers, jugés trop nombreux.

Cet abattage massif de chevreuils et de sangliers est cruel et procède d’une vision économique de la forêt. Grosbois était, avant de devenir la forêt telle qu’on la connait maintenant, une lande boisée, riche d’une biodiversité aujourd’hui très dégradée, biodiversité qui devait sa vitalité à la présence d’un grand nombre d’animaux sauvages de taille bien plus importante et en bien plus grand nombre qu’aujourd’hui.
Seulement, quand on gère un stock d’arbres comme des conserves dans l’arrière boutique d’une épicerie, les yeux rivés sur le résultat d’un exercice comptable, on ne se préoccupe pas, pas assez, de l’aspect biodiversité.
Et puis, entre nous, si une espèce animale dangereuse pour la nature devait être montrée du doigt (ou du sabot) et sommée, par la force sans doute, de laisser la nature tranquille, je pense à une autre espèce, loin d’être en voie de disparition…

Une conférence sur la biodiversité réussie !

Diapositive de début – Grosbois en hiver © Vincent Vignon

Mardi 17 décembre, Vincent Vignon a fait devant une salle attentive et conquise une très belle conférence sur la biodiversité locale de Boissy-Saint-Léger, biodiversité riche, mais fragile, et d’intérêt régional. Alors qu’un décret publié le 14 décembre « simplifiant » la procédure d’autorisation environnementale (traduction : affaiblissant la protection de la biodiversité) vient de sortir et démontre une fois de plus la dépendance du pouvoir aux lobbies, il est d’autant plus urgent de tout faire localement pour protéger notre patrimoine naturel.

Diapositive de fin – Vous êtes surveillé sur la route à Boissy ! © Vincent Vignon

Des arbres abattus ou à abattre. Est-ce indispensable ?

Un tilleul sur la place à l’angle des rues de la Fontaine et Vallou de Villeneuve dont une grosse branche est tombée lors du coup de vent du 12 mars a été rapidement abattu. Son tronc présentait des cavités.
Les deux platanes devant la mairie vont être abattus le 8 et le 9 avril, un diagnostic aurait conclu à leur dangerosité, parce que leurs troncs sont creux. C’est dans le cadre d’un projet de travaux sur le trottoir devant la mairie que ce diagnostic a été fait.
Dans les deux cas, nous nous interrogeons sur l’urgence d’abattre de si beaux arbres. Ils présentaient des cavités, soit, mais ce n’est pas une raison suffisante. Et puis pour le tilleul, c’est après son abattage qu’on s’en est rendu compte. A-t-il été « puni » d’avoir abimé des voitures ? Si tous les « tubes » vides par nature devaient être abattus, on devrait tronçonner tous les mats d’éclairage public ! Selon un expert consulté, il suffit souvent de bien tailler quelques grosses branches sans avoir besoin de prendre ces décisions lourdes de conséquence.
Pour les platanes de la mairie, on peut se demander si les travaux prévus n’ont pas précipité la mort de ces arbres pour des raisons de facilité de chantier. Certes, de nouveaux arbres seront plantés, mais ces disparitions de vieux et beaux sujets nous laissent un doute et un regret.

Souche du tilleul abattu à l’angle des rues de la Fontaine et Vallou de Villeneuve
Les platanes de la mairie dont les jours sont comptés

Cyclistes, piétons, allez vous faire f….. !


Semblent dire les services en charge de l’entretien du trottoir partagé cyclistes piétons entre Bonneuil et Boissy.

Une fois qu’on a slalomé entre les nombreuses voitures des Roms qui circulent sur le trottoir, roulé doucement sur la boue pour ne pas tomber, on croise cette clôture de chantier mal en point et dangereuse.
Coup sur coup, entre les obstacles de chantier non remis en place et ce poteau bien tordu, il ne faut pas relâcher son attention !
Ah, pas facile de passer, mais comme il s’agit d’un engin qui aspire les feuilles sur la piste cyclable, je me suis faufilé en les remerciant.
Oups, crevaison roue arrière en logeant la Haie Griselle sur la contre-allée.

Pour ma crevaison, difficile d’incriminer la ville, ou le territoire, ou le département, ou l’état. Dans ce petit trajet pour faire une course à Bonneuil, j’ai dû rouler sur des voies appartenant (et théoriquement entretenues) à chacune de ces administrations.
Mais une fois de plus, comme les cyclistes et les piétons sont mal considérés !
Ah oui, il ne s’agit pas d’une collection d’incidents sur huit jours, c’est aujourd’hui, le temps de revenir de Leroy-Merlin et de passer par la poste du Forum que j’ai vu tout ça.

La 19 à BOISSY, Route nationale ou piste de brousse ?

Les usagers habituels de la RN 19 dans le sens nord sud (de Bonneuil vers le Plateau Briard) le savent bien : la chaussée est pleine de trous, quelques-uns profonds et très dangereux, surtout pour les deux roues.

J’en ai photographié certains ce matin, en montant le long de la 19 mon vélo à la main.

Franchement, alors que les services de l’Etat sont au courant, on se demande pourquoi des réparations ne sont pas effectuées. Au-delà des roues ou suspensions abimées, faut-il attendre un accident grave, une chute de scooter ? Je pense que les cyclistes ne l’empruntent pas, pas à cause des trous, mais parce que la circulation très dense et la vitesse ralentie en montée à vélo en font une zone plus adaptée au suicide qu’à la circulation.

Juste après le passage sous le pont du RER
Un peu plus loin, au niveau de l’escalier qui va vers la gare routière
Au niveau de la traversée vers la sente des Pressoirs
On continue la montée
Sur mes photos, on ne réalise pas forcément la profondeur des trous. Mais les véhicules qui y passent sont vraiment secoués
Au passage, on se rend compte combien c’est difficile pour les piétons de circuler sur le trottoir. Je vous ne dis pas quand il faut se croiser et qu’un  des deux a un vélo à la main !
Tout près du Lycée Guillaume Budé
Le pompon ! à l’angle de la RN 19 et du boulevard de la Gare, ce trou doit faire au moins 10 cm de profondeur. Je ne sais pas comment les deux roues motorisés ou les vélos font pour ne pas y laisser leur peau et leur véhicule.

Alors bien sûr, on me dira que quand la déviation sera mise en service, il y aura moins de passage à cet endroit. C’est vrai, mais la voirie existera encore, et les usagers qui l’emprunteront prendront toujours autant de risques.

Et puis, bon, c’est un peu hors sujet, mais 180 millions d’euros, une énorme saignée dans notre belle forêt et quelques expropriations pour faire cette déviation et améliorer la circulation des voitures et des camions, je sais bien que c’était sans doute la moins mauvaise solution, mais c’est parce qu’on n’a pas pas assez développé les transports en commun et les circulations douces, trop laissé faire l’étalement urbain, pas assez donné à la province les moyens de se développer. Avec une miette de cet argent, on aurait pu boucher les trous depuis longtemps.