Publié le 5 juillet 2024
Mine de rien, ce 1er juillet 2024 ne sera pas seulement le début d’une période dangereuse pour la démocratie et la vie politique en France avec le score insupportable du RN au premier tour des législatives.
C’est aussi la date de ma seconde et vraie retraite ! Enfin, surement… et je ne parle que de mes activités professionnelles.
Lorsque j’ai pris ma retraite de la fonction publique hospitalière en 2011, à l’âge de 55 ans, je faisais partie de la dernière génération à pouvoir bénéficier des règles encore en vigueur qui permettaient ce départ anticipé aux personnels hospitaliers de catégorie dite active, en contact étroit et permanent avec les patients.
J’avais, avant de demander ma retraite CNRACL, prévu de poursuivre une activité professionnelle à temps partiel, dans le cadre d’un CDD fonction publique. Ce que j’ai fait à l’hôpital Henri Mondor de Créteil au sein du service de Santé au Travail, en étroite collaboration avec l’ergonome du service. Mes mandats syndicaux de secrétaire du CHSCT de l’hôpital m’avaient en effet motivé pour rester actif dans la lutte contre les risques professionnels, et particulièrement le risque psychosocial.
Ce premier CDD, pour une quotité de travail de 30%, a pris fin en juillet 2013, après un an et demi. C’est là que j’ai eu la chance d’échanger avec un médecin ORL avec lequel j’avais beaucoup travaillé dans mon ancien service des explorations fonctionnelles de Mondor. Il devait prochainement quitter Créteil pour devenir chef de service à l’hôpital Bicêtre et il m’a proposé de venir travailler avec lui, toujours à 30%, pour mettre en place une activité médicale originale, les explorations fonctionnelles respiratoires nasales. J’ai accepté et j’ai rejoint le service de consultation d’ORL à Bicêtre le 4 février 2014.
Ce qui devait être au départ, à ma première signature, un contrat à durée déterminée d’un an renouvelable une fois a finalement duré… 10 ans !
J’ai travaillé avec une équipe formidable, solidaire et sympathique, que ce soit mon chef de service, les autres médecins, les secrétaires, les aides-soignantes, les infirmières, les cadres et tous les autres. De solides relations amicales se sont créées, et c’est sûr que je garderai avec plusieurs d’entre elles et d’entre eux des relations de grande qualité.
C’est ainsi que j’ai fait mon second pot de départ de la même entreprise le 27 juin dernier, à 68 ans !
Malheureux de quitter mes patients, mes appareils, mes chers collègues, mais débarrassé des affres des déplacements en Ile de France qui me pesaient de plus en plus.