Publié le 10 avril 2025
Ce plan permet de :
- Réduire la vitesse dans le cadre d’une limitation générale à 30 km/h, pour que le partage des voiries se fasse avec moins de risques pour les usagers les plus fragiles, les cyclistes, les piétons, les enfants, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap.
- Sécuriser la circulation à pied entre la rue de Paris et le marché de la ferme, par l’élargissement du trottoir du côté de la pharmacie.
- Favoriser la pratique du vélo, qui prend moins de place sur l’espace public, qui ne détériore pas les voiries, qui n’émet pas, ou si peu, de gaz à effet de serre, qui contribue à prévenir de nombreuses maladies. Le double sens cyclable est maintenant la règle dans les zones limitées à 30 km/h, sauf exception.
- Proposer des alternatives à l’usage de la voiture. Ces voitures qui nous posent tant de problèmes de stationnement, de cout, de consommation de carburant, d’accidents. Bien sûr on en aura toujours besoin, mais tous les trajets qui pourront se faire sans la voiture seront toujours ça de gagné. D’ailleurs, il ne faut pas opposer les cyclistes et les automobilistes, il est rare qu’on soit un utilisateur exclusif d’un mode de déplacement, mais il faut raisonner en terme de déplacements justement : quand c’est nécessaire, la voiture, quand c’est possible, les transports en commun, le vélo, la marche à pied.
- Réguler les problèmes de stationnement rue de Paris, sur toute sa longueur par la création de places de stationnement mieux réparties.
- Mettre en sens unique le haut de la rue de Paris qui est devenu au cours du temps une jungle de circulation du fait de l’étroitesse de la voirie et des comportements inciviques des automobilistes, quand lls circulent ou quand ils stationnent n’importe comment.
- Mettre en sens unique la rue Lacarrière et la rue de l’Église pour installer une piste cyclable bi directionnelle et mettre fin aux conflits fréquents sur de l’Église entre les flux de voitures qui se croisent difficilement devant l’école des Sacrés Cœurs.
Les critiques que l’on voit sur les difficultés d’accéder à l’église saint Léger ou à l’école de musique par exemple sont étonnantes et dans le mot « accéder », les auteurs de ces critiques y mettent forcément le terme « en voiture ». Alors que, sauf quand sa santé ne le permet pas, il y a le parking de la Ferme qui se situe à 450 mètres, soit 6 minutes à pied. Stationnement pratique, gratuit, ne gênant personne. D’ailleurs, avant même la mise en sens unique de la rue Lacarrière, il était le plus souvent très difficile de trouver une place de stationnement tout près de l’église ou de l’école de musique.
Au pire, si jamais l’expérimentation sur six mois montrait des difficultés majeures, il serait toujours possible d’apporter des correctifs, sans remettre en cause les objectifs principaux, limiter la vitesse des véhicules à moteur et l’ensemble des nuisances qu’ils provoquent, et sécuriser les modes de déplacements actifs en apaisant l’usage de nos rues et de nos trottoirs.
