Publie le 15 mars 2025
Avant que la végétation ne soit trop haute, l’association Boissy Environnement et Transition organise une nouvelle opération de ramassage des déchets.
Dimanche 16 mars, rendez-vous à 10h30 près du rond-point des FFI.

Publie le 15 mars 2025
Avant que la végétation ne soit trop haute, l’association Boissy Environnement et Transition organise une nouvelle opération de ramassage des déchets.
Dimanche 16 mars, rendez-vous à 10h30 près du rond-point des FFI.
Lancement du baromètre vélo 2025
La FUB, fédération des usagers de la bicyclette, lance son édition 2025 du baromètre vélo. Les réponses à ce questionnaire permettent aux collectivités de tenir compte des avis des cyclistes, occasionnels ou réguliers, pratiquants pour les loisirs ou pour les activités du quotidien et le travail.
Pour partager la rue, il faut du respect réciproque et des aménagements tournés vers un avenir durable.
Pour répondre à l’enquête, c’est par ici : https://www.barometre-velo.fr/go.php
On peut donner son avis sur plusieurs communes. Quelques minutes suffisent !
Publié le 28 février 2025
D’abord, il faut que je dise que, oui, la saleté, les dépôts d’ordure sauvages, les rassemblements abusifs d’individus alcoolisés, la vente de cigarettes de contrebande à la sauvette, le trafic de stupéfiant sont des nuisances qu’il faut combattre.
Les municipales approchent, à Boissy-St-Léger comme partout ailleurs en France. C’est le moment pour l’opposition de droite qui veut exister et séduire les électeurs de surfer sur les sujets qui pourraient la porter et d’exploiter les plaintes légitimes qui peuvent s’exprimer.
A Boissy, ce qui motive la droite, ce sont les regroupements d’individus quelquefois alcoolisés qui consomment sur la voie publique et gênent les passants.
Les protestataires ont raison. Ces groupes d’hommes plutôt jeunes et d’origine souvent du Cap Vert encombrent un peu trop bruyamment les abords de la gare RER et particulièrement le passage Murat.
Les protestataires exagèrent en parlant d’agressions et de difficulté à circuler. Mais je comprends que traverser ces groupes puisse être au minimum désagréable quand on risque de se faire interpeller, surtout pour les femmes.
Les protestataires ont tort lorsqu’ils fustigent la politique « forcément » laxiste de la gauche au pouvoir à Boissy.
D’abord parce que le problème est le même partout, dans toutes les villes en zone urbaines, quelle que soit leur couleur politique, et ensuite parce que le maire et les élus de la majorité de Boissy préfèreraient eux aussi que ces groupes ne trainent pas dans ces lieux très fréquentés par les Boisséens et toutes les personnes qui fréquentent les commerces du quartier et qui vont à la gare RER ou à la gare routière, ou qui en reviennent.
Ensuite parce que la ville de Boissy a bien conscience du problème et agit pour le résoudre. Passages réguliers de la police municipale, appels réguliers aussi à la police nationale, interpellation de la copropriété qui ne fait pas ce qui devrait être fait pour les poubelles et l’entretien des locaux, interpellations régulières des commerçants qui encombrent l’espace public, trottoir, bande cyclable, avec là aussi leurs poubelles, leur matériel et les palettes de livraison. Plusieurs courriers recommandés ont été adressés à la RATP et à RATP Habitat pour exiger une clôture de la zone près de l’escalier vers le tunnel utilisée comme dépôt de déchets.
Plusieurs des commerces concernés ont déjà fait l’objet de fermeture administrative pour manquement à leurs obligations.
Le trottoir, bien abimé par les stationnements de camions de livraison a dû être réparé, une place de stationnement dédiée aux livraisons à été créée.
Pour ce qui concerne les interventions de la police nationale, la diminution des effectifs de 18 fonctionnaires de police au commissariat de Boissy fait qu’ils sont malheureusement beaucoup moins disponibles pour ce type de problèmes.
Les protestataires ont tort lorsqu’ils font ces reproches à la mairie. Le problème, à Boissy comme ailleurs, vient d’abord de l’éducation, du manque de moyens des services de prévention, du manque de logements, de la réduction des moyens de la police nationale et de la disparition de l’ilotage, de la négligence de certaines copropriétés et de certains commerces.
Publié le 23 février 2025
Lorsque Julien Bayou avait été contraint de démissionner de son poste de secrétaire national d’EELV puis de son mandant de député, j’avais été choqué de la méthode employée par ses accusatrices / accusateurs pour le dénoncer. C’est cet évènement qui avait été le déclencheur de ma démission, qui s’ajoutait aux positionnements politiques pendant la présidentielle et les législatives de 2022 qui ne me convenaient pas.
Depuis, sans prendre de responsabilité au sein du parti, j’ai ré-adhéré, parce que les Écologistes sont ma famille politique et que c’est par la politique qu’une action publique est possible et nécessaire.
La justice, saisie par l’ex compagne de Julien, a rendu un non lieu pour absence d’infraction.
Il m’apparait nécessaire que le parti tienne compte de cette décision et ne ne contente pas d’un communiqué plutôt pas mal fait, mais que je juge trop timide. Il est en fin de cet article.
J’ai signé la lettre ouverte à la direction du parti pour qu’une position plus claire reconnaissant les erreurs passées envers Julien soit affirmée et publiée.
Nous avons appris le classement sans suite des plaintes déposées pour harcèlement moral et abus de faiblesse à l’encontre de Julien Bayou par son ex compagne. Nous constatons qu’à l’issue de l’enquête le Procureur de la République n’impute à Julien Bayou aucune infraction. Les conclusions en octobre dernier de notre enquête interne externalisée allaient dans le même sens.
Nous regrettons que cette affaire, amplifiée par sa médiatisation, ait pu occasionner des souffrances et eu des conséquences négatives sur la vie de Julien Bayou.
Nous entendons la souffrance de toutes les personnes concernées d’une manière ou d’une autre par cette affaire, ainsi que celle de leurs proches. Nous leur apportons notre soutien ainsi qu’aux personnes adhérentes de notre parti affectées par celle-ci.
Nous regrettons l’impact que cette affaire a eu sur notre mouvement, autant critiqué d’en faire trop que pas assez, et sur l’ensemble de ses militant.es. Cette longue séquence nous a et devra nous guider dans l’amélioration de nos pratiques politiques ; nous engagerons un débat en interne sur les enseignements à en tirer.
Nous rappelons notre attachement au principe de la présomption d’innocence. La mise en œuvre de nos procédures internes en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles n’a jamais dérogé à ce principe fondamental.
La question de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est au cœur de notre engagement politique. Nous continuerons à prendre au sérieux, à traiter tous les signalements et à nous former à tous les échelons afin d’offrir des espaces militants sécurisants pour toutes et tous.
Nous devons nous assurer que l’ensemble des membres de notre mouvement puissent s’y investir et militer en toute sécurité. Cet enjeu dépasse le mouvement Les Écologistes et nécessite un travail politique collectif. Nous entendons continuer à y prendre toute notre part.
Publié le 18 février 2025
L’autre jour je bavardais avec une maman qui m’expliquait avoir équipé les téléphones de ses enfants collégiens d’une application de géolocalisation pour savoir en permanence où ils étaient.
C’était après l’épouvantable crime dont a été victime Louise le 7 février dernier, cette enfant de 11 ans en Essonne, qui a provoqué une très grande émotion dans tout le pays.
Je comprends ces craintes.
Heureusement, l’auteur du crime a été arrêté.
Depuis, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger que les communes et les départements sécurisent les abords des écoles et des collèges.
Autre exemple, un avion qui passe accidentellement le mur du son au-dessus d’une zone urbaine provoque une panique dans toutes les écoles, avec les enfants qui se cachent sous les tables, les volets fermés, les portes verrouillées et les secours alertés.
Pourtant, il y a… 20 ans ? , les risques étaient les mêmes, les drames existaient, mais ils n’étaient pas les maitres de nos émotions. Partout, c’est la peur qui prend le pouvoir.
Si nous voulons que nos enfants acquièrent un minimum d’autonomie et soient capables d’avoir un regard critique sur le monde et les gens, sachent prendre des décisions, il ne faut pas construire une société où tous les mouvements seraient sous contrôle, où toutes les personnes potentiellement plus vulnérables (mais qui ne l’est pas ?) seraient mises sous surveillance.
Sinon, je vous livre quelques raisons de plus d’avoir peur :
En 2023, 93 victimes de féminicides en France, 319 victimes de tentatives de féminicides, 773 femmes victimes de suicides et de tentatives de suicides suite au harcèlement par conjoint. Toujours en 2023, environ 230.000 victimes de violences intrafamiliales, soit, rapportés à la population de Boissy, 57 victimes de violences intrafamiliales dans notre commune. 19.000 nouveaux cas de cancers dus à une alimentation déséquilibrée, soit 5 à Boissy, 40.000 décès liés à la pollution atmosphérique, soit une dizaine à Boissy, 13.600 décès à l’horizon 2100 liés au réchauffement climatique.
Après, chacun son chemin, la peur et le repli sur soi, ou l’action pour réduire les risques, tous les risques, aussi joyeuse, confiante et déterminée que possible.
Publié le 4 janvier 2025
Comme pour les publicités de Noël qui commencent en septembre, les vœux pour la nouvelle année arrivent sur nos appareils connectés ou dans nos boites aux lettres en novembre, que ce soit pour les étrennes, la communication politique ou la masse des publicités commerciales.
Même s’il m’arrive de répondre brièvement à ces vœux anticipés, une vieille retenue me fait attendre que l’année nouvelle ait commencé pour présenter les miens.
Cette année, pas de vœux.
Sérieusement, à quoi ça sert ? Évidemment j’espère que les gens en général et ceux que j’aime en particulier auront une bonne santé et beaucoup de bonheur. Mais mes vœux n’auront aucune influence sur ce qui pourra se passer. Et pour ce qui concerne l’actualité, internationale ou en France, franchement, on sait tous bien que 2025 sera une année difficile.
A la place de mes vœux, voici quelques résolutions personnelles que je renouvelle et dont je vous fais part, sans aucune prétention à vous inciter à quoi que ce soit, juste pour partager ces pensées.
Voir le bon côté des choses et des gens, mais sans oublier de protester contre les atteintes aux libertés, à la liberté, au bon sens et sans oublier de protester contre la désinformation, la surconsommation, la violence.
Agir pour l’environnement et la justice sociale.
Ne pas négliger mes amis, mes proches, ma famille.
Publié le 14 décembre 2024
Cette baisse des subventions du département aux associations caritatives est un sacré coup dur. On peut, on doit protester contre les choix du conseil départemental qui met en péril la capacité du secours populaire, et des autres, à répondre aux besoins pourtant en augmentation des plus démunis.
Et pourtant, il faut bien reconnaitre que le Val-de-Marne, comme de nombreuses autres collectivités, est victime des choix de l’État.
Mais pour les personnes les plus dans le besoin en France, le passage de 2024 à 2025 ne va pas se faire dans les meilleures conditions…
Publié le 24 novembre 2024
Ça n’est pas spécifique à Boissy bien sûr, et quelquefois dénoncer ce qui va mal est nécessaire. D’autres fois, ça révèle plus la mauvaise foi de l’auteur ou ses arrières-pensées politiques, voire son mal-être.
Dans tous les cas, il faut choisir entre se plaindre et agir. Pour ma part, j’ai plus de respect pour celles et ceux qui cherchent des solutions et les mettent en œuvre.
En réaction à une publication récente sur la page Facebook de Boissy-St-Léger…
Légende pour les non-voyants :
Titre : qui veut gagner des likes
Questions : vous trouvez une crotte de chien écrasée sur le trottoir. Que faites-vous ?
A : si c’est devant chez moi, je nettoie même si c’est désagréable.
B : je publie la photo sur le groupe Facebook de la ville, ça change des photos de chats.
C : j’appelle le service voirie pour qu’on vienne nettoyer aussi vite que possible.
D : je m’en fous, je ne circule qu’en voiture.
Publié le 19 novembre 2024
C’est une très bonne nouvelle que cet espace naturel privé soit maintenant propriété de la région Ile-de-France. C’est la certitude qu’il sera protégé et préservé. Par contre, il est impératif de faire en sorte que la faune et la flore exceptionnelles de ce lieu soient respectées.
Le Piple sera accessible au public une fois les aménagements réalisés, comme le sont déjà à proximité immédiate la partie publique de la forêt de Grosbois, le bois de la Grange et la forêt Notre Dame.
Les amoureux de la nature y trouveront leur compte. Les connaisseurs de la nature ont de leur côté de quoi être inquiets. La faune présente sur le site, comme la harde exceptionnelle de daims qui y vit depuis très longtemps et quelques espèces de plantes fragiles seront perturbées par la présence des promeneurs.
Il sera impératif d’informer les visiteurs de la fragilité du site, d’imposer de rester dans les zones ouvertes au public et seulement celles-là, de tenir les chiens en laisse, de ne pas cueillir les fleurs. C’est un sacré challenge…
J’espère que les spécialistes connaisseurs de la biodiversité locale seront entendus par l’aménageur et le futur gestionnaire, Ile de France Nature. La phase de travaux sera aussi sensible. Il devra y avoir un cahier des charges très strict pour les entreprises qui interviendront.