La violence me gène toujours, surtout si elle se manifeste contre des personnes. Les modes d’actions des Soulèvements de la Terre ou d’autres acteurs de l’écologie dite radicale me mettent mal à l’aise.
Pourtant, la gouvernance économique de nos sociétés nous entraine droit dans le mur, broie les individus, les collectifs, la biodiversité et la planète. Cette violence-là est mortelle, à une échelle gigantesque et définitive.
A l’évidence, manifester ne suffit plus, voter ne suffit plus, écrire et témoigner ne suffisent plus, les rapports pourtant unanimement salués des experts et lanceurs d’alertes ne suffisent plus.
Alors, je soutiens les Soulèvements de la Terre et je proteste contre leur interdiction par le gouvernement de la France, incapable, comme ses prédécesseurs, de respecter ses propres engagements renouvelés hypocritement de COP en COP.