Refaire les cours d’écoles pour permettre à l’eau de s’infiltrer, remplacer le bitume par des matériaux perméables et des végétaux, donner de la place aux enfants qui ne veulent pas courir après un ballon

Ajout au contenu de l’article ci-dessous : la canicule tardive que nous subissons est inédite, inquiétante et dangereuse. Parmi ses conséquences concrètes, de nombreux passages aux urgences pour problèmes respiratoires ou malaises cardiaques, et pas seulement pour des personnes âgées gravement malades. Hier samedi 9 septembre, il a fallu interrompre à Boissy-Saint-Léger la fête de la ville avec le forum des associations à 16h au lieu de 18h pour éviter les accidents. Malgré tout, il y a eu des démonstrations sportives en plein soleil aux heures les plus chaudes, ce qui montre que les gens (animateurs, élus, organisateurs, parents, simples citoyens) n’ont pas encore pris toute la mesure du problème.

A la fin d’un nouvel été en surchauffe, la nécessité de repenser la ville s’impose. L’exemple des écoles d’Auray, dans le Morbihan, nous inspire.

Dans les cours d’écoles de cette ville, de nouveaux espaces ont été créés à la place du bitume, comme des jardinières, des zones de détente et de découverte avec des matériaux diversifiés pour offrir aux écoliers des espaces adaptés à d’autres besoins que les jeux de ballon, sans supprimer les espaces pour le ballon, et rafraichis de façon naturelle.

Un changement qui répond à plusieurs besoins et dont nous pourrions nous inspirer à Boissy :

  • Créer des zones de fraicheur, ou en tout cas réduire les ilots de chaleur provoqués par le bitume
  • Favoriser l’infiltration de l’eau de pluie
  • Apporter des végétaux en nombre, plantes, arbustes et arbres
  • Offrir aux élèves des endroits adaptés à plusieurs besoins, dont la détente

Les abords des écoles ont aussi été modifiés selon les mêmes principes, au bénéfice cette fois-ci des accompagnants.

Article paru dans le numéro 181 de Boissy Mag, à la rubrique libre opinion – le groupe d’élus Boissy Ecologie et Solidarité