Opération « nettoyage forêt » avec l’association Boissy Environnement et Transition

Publié le 6 mars 2024

Dimanche 3 mars à partir de 10h, nous étions une vingtaine de personnes rassemblées à l’appel de l’association Boissy Environnement et Transition, avec nos amis de Sucy Environnement Transition, pour une opération de nettoyage d’une parcelle du Bois de l’Eglise à Boissy.

Crédit photos : Jean-Luc Wolf.

Première photo

Avec un spectacle magnifique, un groupe de daims qui paissaient sur la rampe de l’autre côté de la déviation, sur l’arrière des habitations du bas de la rue de Paris. Ils sont restés présents pendant presque tout le temps de notre nettoyage.

Seconde photo

Jean-Paul Grange, président de Sucy Environnement Transition, Caroline Fieux, présidente de Boissy Environnement et Transition, et Christian Larger, trésorier de Boissy Environnement et Transition.

Ces deux associations sont membres de Val-de-Marne en Transition. Boissy Environnement et Transition est par ailleurs en cours d’adhésion au Collectif Vélo Ile de France.

Troisième photo

La joyeuse troupe qui pose devant une partie des 150 kg de déchets divers et variés ramassés en un peu plus d’une heure de travail. Une bonne partie des bouteilles plastique et emballages ont été mis dans des sacs à part pour le tri sélectif. Et il y avait en plus de nombreuses bouteilles en verre que nous avons pu triées, pour un poids d’environ 15 kg.

Nul doute que nous recommencerons ce genre d’opération, pour montrer notre attachement aux espaces naturels de notre ville et à la nécessité de les préserver. Vous voulez nous rejoindre, nous aider, nous soutenir ? Vous pouvez demander à adhérer en nous écrivant sur contact@bet94.fr

Les daims sur la rampe côté rue de Paris

Jean-Paul Grange, Caroline Fieux et Christian Larger

Après le tri, la pesée et le chargement d’une partie des déchets, le groupe prend la pose

Le tout numérique N’EST PAS l’avenir des services publics

Publié le 5 mars 2024

Ce matin, bureau de poste de la place du Forum à Boissy.

Une employée doit bientôt fermer son point d’accueil. Elle passe dans la file d’attente de 6 ou 7 personnes en leur demandant la raison de leur présence. Elle conseille à quelques personnes de faire leur démarche à un des automates placés un peu plus loin dans le bureau, pour un dépôt d’espèces, « mais attention il faut bien compter ce que vous déposez », pour un virement, pour un retrait.

Je renonce à faire la queue pour l’envoi d’un dossier normalement payé par le destinataire et me rends moi aussi à un automate libre. Je commence la pesée de mon enveloppe.

Et là, tous les automates tombent en rade ! La même employée, désolée, fait le tour des clients bras ballants devant leur écran et s’excuse : « c’est un bug, le réseau ne fonctionne plus, ça nous fait ça plusieurs fois par jour, même aux guichets nous devons attendre 2 ou 3 minutes que ça redémarre. »

Une fois le système redémarré, j’ai pu finir mon opération et coller le timbre sur mon enveloppe. J’espère que l’affranchissement correspond bien à mon courrier…

Mais que cette dématérialisation des services publics est pénible, discriminatoire, parfois humiliante, pour les usagers comme pour les personnels !

Aménagement de la couverture de la déviation et de ses abords – respecter la faune sauvage !

Publié le 7 février 2024 – cet article paraitra prochainement dans la rubrique libre opinion du magazine municipal de Boissy-Saint-Léger.

Reprise à peine modifiée de notre article d’avril 2022

Cinq Non, sept ans après le concours désignant la société chargée de l’aménagement de la couverture et des abords de la déviation, les financements et les détails du projet final ne sont toujours pas connus.

Parmi les enjeux de cet aménagement, créer des aires de loisirs, faciliter les cheminements piétons et cyclistes, préserver les habitats de la faune sauvage.

Des chevreuils, des daims, d’autres mammifères, de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes et de batraciens habitent ces espaces, s’y nourrissent, s’y reposent, s’y reproduisent et s’y déplacent.

Le projet doit impérativement respecter ces habitats, pendant la réalisation des travaux et lorsqu’ils seront terminés. Chaque bosquet, chaque creux, chaque pied d’arbre peut abriter un animal ou un groupe d’animaux. Les clôtures protégeant aussi bien la faune que les usagers des routes et des trottoirs doivent être entretenues et faites comme il faut, ce qui n’est pas le cas actuellement. L’État est gravement défaillant, nous devons lui rappeler ses engagements.

Préserver les espaces naturels… ET construire des nouveaux logements

Publié le 30 janvier 2024

Peut-on être écologiste et militer pour répondre aux besoins de nouveaux logements en construisant ?

Bien sûr que oui !

C’est vrai que Boissy se densifie, avec de nouveaux logements et de nouveaux habitants. Mais il faut poursuivre, en matière d’urbanisme, au moins ces deux objectifs que je crois compatibles : préserver à tout prix les espaces naturels, agricoles et forestiers, y compris en désimperméabilisant partout où se sera possible (par exemple cours d’écoles, allées de la Haie Griselle, terrasses abusives chez les particuliers, trottoirs quand c’est possible) et construire de nouveaux logements qui manquent encore cruellement.

Alors densifier la ville sur elle-même me semble la meilleure solution, surtout à proximité d’une gare RER et d’une gare routière. Éviter absolument l’étalement urbain.

J’ai par exemple toujours été favorable à la construction de la Charmeraie. J’étais inquiet concernant les places dans les écoles pour accueillir les nouveaux enfants mais il semble que la place disponible dans les écoles actuelles suffise. J’avais émis des réserves quant au « triangle » appartenant à l’État et à Orange et qui est maintenant sur la zone de veille foncière (entre ave De Gaulle, rue de Brévannes et ligne RER), et sur lequel il y a aura à terme d’autres logements. Mais j’ai changé de point de vue, ça ne nuira pas aux espaces naturels, et ça fournira là encore quelques logements de plus à une population qui en a besoin.

Par contre, les divisions parcellaires dans le quartier du Bois Clary posent d’autres problèmes, en artificialisant trop les jardins, ce qui appauvrit la biodiversité, réduit la présence de haies et d’arbres, et apporte sur la voie publique de nombreuses voitures qui encombrent les trottoirs et créent des situations de conflits.

Aidez le monde agricole, adhérez à une AMAP

Publié le 24 janvier 2024

Quitte à consommer moins, faisons vivre en priorité les exploitations à taille humaine et respectueuses de l’environnement et du bien-être animal. Exemple : AMAP.

J’approuve tous ces gens qui disent soutenir les agriculteurs en colère et en galère. J’aimerais bien savoir combien, parmi ces soutiens, choisissent les produits alimentaires qu’ils consomment en tenant compte de leur lieu de production (consommons français, limitons l’empreinte carbone des transports), des produits utilisés pour augmenter la productivité, du bien-être animal, etc.

En France, dans le Val-de-Marne, en 2024, on peut mourir de froid dans la rue

Publié le 23 janvier 2024

Mardi 16 janvier. Un sans-abri meurt de froid au Kremlin-Bicêtre.

Trois jours après, le 19 janvier en fin de journée, j’ai vu un sans-abri devant la mairie de Boissy, installé sur un banc. Je lui ai parlé et il m’a dit avoir renoncé à appeler le 115 qui ne répondait pas. J’ai réussi à joindre le 115 et leur ai indiqué où était le monsieur, son prénom et son nom et les quelques renseignements qu’il m’avait donnés pendant notre échange.

Le problème est que la personne que j’ai eue au téléphone ne pouvait rien faire si ce n’était pas l’intéressé lui-même qui appelait, pour des raisons de confidentialité m’a-t-elle dit. Franchement, j’ai trouvé ça anormal. Comment fait-on si la personne à la rue ne parle pas le français, n’a pas de téléphone ?

Je suis alors revenu voir le sans-abri, qui m’a confirmé qu’il avait un téléphone et qu’il allait les rappeler. J’ai insisté pour qu’il le fasse, la météo prévoyait des températures très basses cette nuit-là. J’avais un peu d’argent sur moi, je lui ai donné ce que j’avais en lui conseillant d’aller dans un café boire quelque chose de chaud et de manger un peu, et bien sûr d’appeler le 115.

Entretemps, un maire-adjoint présent m’a expliqué que la mairie avait fait le nécessaire en prévenant un peu plus tôt la croix rouge qui devait arriver pour l’emmener. J’ai transmis l’info au sans-abri. Je ne l’ai pas revu en repartant, et d’après les informations que j’ai eues il a été déposé à l’hôpital par la croix rouge pour d’autres soucis de santé.

Vœux du maire et du conseil municipal à la population

Publié le 13 janvier 2024

Vendredi 12 janvier 2024, à la salle des fêtes de la Ferme de Boissy, le maire et le conseil municipal présentaient leurs vœux à la population de Boissy-Saint-Léger.

De sympathiques interventions des représentantes du conseil d’enfants et du conseil de jeunes, ces deux conseils faisant un gros travail et ont un programme ambitieux et très intéressant pour 2024. Puis un discours du maire de Lauda-Königshofen, notre ville allemande jumelée, lu par Claire Gassmann, conseillère déléguée chargée entre autre du jumelage, et un discours du maire que j’ai bien aimé et pour lequel il a invité les élus municipaux présents à le rejoindre sur l’estrade.

Les présents étaient tous contents de se retrouver après une interruption de trois ans due au covid. Ça a été l’occasion de discuter et d’échanger de façon bien agréable avec de nombreuses personnes en sirotant un verre. Le buffet était préparé et servi par les personnels de « la Clepsydre« , Établissement de Service et d’Aide par le Travail (ESAT) de Santeny. Initiative solidaire à saluer.

J’ai eu le plaisir de voir ou revoir beaucoup d’amis ou de proches, bavarder quelques instants avec le sénateur Pascal Savoldelli. Dans ce court échange, il m’a dit que son engagement en politique était motivé par le fait qu’il aimait les gens. Belle motivation !

2024, pire ou meilleure ?

Publié le 2 janvier 2024

Certes, nous aurons collectivement et individuellement à affronter toutes sortes de soucis pour cette nouvelle année, nos santés, les inquiétudes pour nos proches et pour nous-mêmes, des fins de mois peut-être difficiles, des embouteillages assommants et des désaccords dans les collectifs de vie et de travail dont nous faisons partie.

Il y aura aussi encore malheureusement des conflits armés et humainement dévastateurs dans le monde, ceux dont on parle et ceux qui ne font pas la une des journaux télévisés. Nous subirons d’autres évènements météorologiques qui feront des dégâts.

Ça, c’est ce qui pourrait nous conduire à dire « à quoi bon », nous inciter à nous replier sur nos familles et nos amis les plus proches, devenir nihilistes et individualistes, coléreux et égoïstes.

Et puis il y a l’autre voie, faite d’espoir et de résilience, d’engagements personnels et collectifs, de réflexion et d’action pour la transition écologique et sociale. C’est la voie de la réflexion collective et de l’action, celle qui émancipe, celle qui donne de la joie.

C’est le seul vœu que je formule, pour vous, pour nous, pour celles et ceux que nous aimons, pour les autres aussi, pour la planète et tous ses habitants, vivants ou abritant la vie, les humains et les autres. Construisons la voie collective de l’action, là où nous sommes, là où nous vivons.

Bonne année 2024 !

Un tsunami d’intolérance

Haineux anti islam ou anti écolos, complotistes antivax, « la France c’est ça » avec une illustration montrant la tour Eiffel et des jeunes femmes sexy, les publications Facebook de ce type deviennent très envahissantes.

Est-ce parce que les idées de la fachosphère progressent et désinhibent celles et ceux qui se retenaient encore ? Est-ce l’algorithme de Facebook qui prend un malin plaisir à me montrer ces publications ? Est-ce parce que j’ai pris le parti de réagir souvent depuis quelques temps ?

Deux exemples parmi plein d’autres avec les réponses que je prends l’habitude de faire :

– Envoyons les écolos en stage au Niger dans les mines de cobalt, eux qui nous imposent les voitures électriques.

Réponse : les batteries modernes n’ont pas de cobalt dans leur composition. Les écologistes ne font pas la promotion des voitures électriques, ils recherchent et proposent des solutions alternatives à l’usage de la voiture individuelle là où c’est possible. Ce sont les industriels confrontés à la prochaine interdiction des véhicules thermiques qui font le forcing pour imposer l’électrique. Par contre, d’autres industries exploitent des enfants et des adultes dans des conditions indignes et contraires aux conventions internationales, que ce soit pour les vêtements (Pakistan), le recyclage de nos déchets (Malaisie) ou les iPhones (Chine), pour ne citer que ces exemples. Et je ne parle pas des armes…

– Soutenons les maires qui veulent des crèches et des croix dans leurs communes.

Réponse : la loi de séparation des Églises et de l’État, texte fondateur de la laïcité, impose aux communes et aux autres établissements publics une neutralité vis-à-vis des religions. C’est très bien comme ça. Chacun est libre d’avoir une crèche ou d’autres symboles religieux à l’occasion de Noël chez soi ou dans son lieu de culte.

C’est la multiplication de ce genre de messages qui m’interpelle. Êtes-vous confrontés à ce même grand remplacement des informations banales ou utiles par ces messages de haine et de rejet ?

Des moyens pour une école inclusive

Pour une école inclusive, à Villejuif, dans le Val-de-Marne et partout en France.

Pour la présence d’autant d’AESH que nécessaire, en primaire comme en secondaire, formées et correctement payées.

32% des élèves en situation de handicap sont sans accès à l’école dans le Val-de-Marne, soit 4300 enfants !

Les parents, avec les enseignants et leurs représentants, avec des élus aussi, s’organisent, expliquent, revendiquent. Sans succès jusqu’à présent.

Ce combat, essentiel, est à continuer, avec des collectifs de parents, des mères surtout, engagées et déterminées.

A voir sans modération, ce magnifique reportage publié sur le blog Médiapart, beau par l’énergie, l’intelligence et l’amour qu’il en ressort, triste par le constat de l’incapacité de notre société à trouver des solutions et devant les difficultés gigantesques subies par les familles, les enfants concernés, les AESH mal considérées et les enseignantes contraintes de réaliser l’impossible.